jeudi 3 décembre 2009

CACABELOS à VEGAVALCARCE le 28/10

Hier soir excellent dîner peregrino 9€ précédé d'un inévitable "rotabé" dans une auberge de la rue centrale pavée, la serveuse était française et j'ai eu droit à 2 desserts.
Ce matin départ 8h dans le brouillard mais il ne fait pas froid. On suit la route, puis passage dans les vignes, avec Rodolphe on prend des raccourcis ce qui amène le long de la route mais la différence espérée doit être très minime puisque on se retrouve avec T&M à 50m près. Inutile de prendre ces raccourcis qui n’en sont pas. Très beau temps rapidement, même chaud.

Peu après ces curieuses oeuvres d'un artiste isolé au milieu des vignes, Rodolphe, qui a besoin de manger parce que cela le rassure dit-il, en avançant dans les vignes aperçoit de bien belles poires ne demandant qu'à être cueillies. Mais bien trop hautes pour que ce soit à la main. Alors n’entendant que son estomac il lance un de ses bâtons de pèlerin dans l’arbre pour qu’il en tombe quelques unes, ce qui se produit. A moitié éclatées bien sûr. Mais hélas le bâton reste accroché dans l’arbre à bien 3 ou 3m50 de hauteur ! Le récupérer doit pouvoir se faire en lançant astucieusement des projectiles, ce que je fais sans succès. Rodolphe aussi en lançant son 2ème bâton !! Hélas le 1er est accroché dans l’arbre par sa dragone et ne veut pas tomber et voilà que le 2ème bâton se trouve lui aussi très bien là haut. La situation, cocasse, devient embarrassante car Rodolphe a vraiment besoin de ses bâtons pour avancer, surtout dans les montées (et demain ce sera très dur). Nous finissons par récupérer le 2ème bâton pendant que le 1er reste bien accroché ! Alors on effectue un montage en raboutant son bâton et l'un des miens, mais cela ne suffit pas ! Alors on raboute les 2 miens à leur longueur maximum et voilà que Rodolphe atteint son bâton haut perché. Il le titille et, voilà qu’un coup un peu brusque du poignet pour décrocher le coupable brise un de mes bâtons ! Rodolphe est désolé et moi embêté, demain ça monte. On fini par abandonner le bâton qui un jour finira par tomber je jette les restes du mien dans le fossé et nous voici repartis clopin clopant vers Villafranca del Bierzo.
En cours de route on rencontre un espagnol qui a longtemps travaillé en France et nous pouvons discuter de façon intéressante. Villafranca où il habite était autrefois la capitale du Bierzo (le berceau) cette plaine riche, entourée de montagnes à franchir par le pèlerin. En lui rappelant que Saint Jacques était aussi appellé Matamoros, il a eu un grand sourire et m’a répondu avec un air gourmand : La RECONQUISTA !!


Belles églises, beau château, belle ville où je finis par trouver une paire de bâtons à amortisseurs dans un bazar chinois que les espagnols ne voulaient pas signaler. Mais dans un magasin de décoration, le patron ayant travaillé 20 ans en France me donne cette adresse. A la sortie de cette belle ville on fait quelques emplettes pour le pique-nique, puis nous double l'étrange pèlerin ci-contre.


Ensuite le chemin longe la route et l'auroroute dans la vallée qui est belle et très encaissée. On double T&M qui pique-nique près de ce pèlerin, nous ce sera un peu plus loin à l'entrée d'un village où nous prendrons le café dans le seul bar existant. Depuis un moment on trouve plein de noyers et de châtaigniers. Bien avant c’était des amandiers.
On s’installe au refuge municipal où on retrouve le copain de Jean qui a une carreta ! Bonjour, sans plus. Bon accueil par une jeune hospitalera class. Gîte complet au 1er étage, mal dormi, matelas très usé. Au restaurant tout proche il a fallu dérider le garçon, on arrivait trop tôt. Alors apéro d’abord. Et bon dîner : Pâtes, œufs au jambon frites, gâteau de Santiago (aux amandes, très bon).

Ci-dessous prière des pèlerins  remise à Los Arcos et qui n'aborde pas la RECONQUISTA

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