vendredi 4 décembre 2009

PALAS DE REI à RIVASIDO le 2/11


Départ vers 8h15 arrivée 15h30 à Rivasido après 27,5km (moins hier plus aujourd'hui). Sido est la rivière le long de laquelle se trouve le gite qui est très bien et moderne avec des cuisines toutes neuves. Pour ceux qui voudraient faire la cuisine il faut s’approvisionner avant d’arrivée, il n’y a rien sur place. Marche par beau temps, très accidentée dans les chemins de campagne donc agréable.
Pour le "déjeuner", dans le bar ci-contre, au plafond duquel sont accrochées des milliers de casquettes données par les pèlerins,  nous avons pris un bocadillas au jambon fromage au pain frais que j’ai trouvé particulièrement savoureux avec une grande inévitable San Miguel,  le patron nous offrant à la fin quelques châtaignes bien chaudes. Rodolphe et moi prenons quasiment toujours le même "menu" ça facilite notre ignorance de l'espagnol. Rencontre avec des champignons et Rodolphe soupire de tristesse chaque fois qu'il voit des cèpes dont on ne saurait que faire s'il les ramassait. Il se rattrapera dans les bois de Pessan. Ce soir ai un peu plus mal aux pieds car avec les frottements et la pluie d’hier ma semelle interne droite s’use et me donne l’impression d’avoir un caillou dans la chaussure ... encore 2 jours, j’espère que cela tiendra jusqu’à Santiago (22km demain et 20 le jour suivant.) le but n’a jamais été aussi proche et on sent tout le monde impatient d’arriver. Rodolphe va un peu mieux et tient le coup. Sans incident particulier on arrivera le 4 vers 15h et la je verrai comment rentrer. Maintenant on rencontre des gens que nous n’avons jamais vus et qui viennent de loin et de partout. Tout le monde ne fait pas le même parcours, les mêmes étapes. etc.
Hier soir j’étais sur le lit du haut, quasiment pour la première fois, aujourd’hui je suis en bas mais il y a un mexicain au dessus de moi, pas tout jeune, vu depuis le départ ou presque qui se couche tout habillé et sent très fort !! Il a du vraiment simplifier le contenu de son sac, mais pas de quoi faire rêver Paul-Marc tout de même.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire